Les Anatomo-Cyto-Pathologistes s’engagent pour le dépistage organisé du cancer du col : Comptes Rendus et Codes ADICAP Standardisés pour la pathologie cervicale cancéreuse et précancéreuse

Le troisième plan cancer a prévu la mise en place du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus.

L’INCA a été mandaté pour la mise en place de ce dépistage organisé.

Un comité technique de pilotage (CTP) a été mis en place, réunissant outre des représentants de l’INCa, des gestionnaires des structures de dépistage, des gynécologues, des médecins généralistes, des ACP, des sages-femmes, des biologistes, des représentants de la DGOS, de la CNAM, ….

L’ACP a  constitué un groupe de travail au sein de ce CTP, réunissant essentiellement des représentants de la SFCC, de l’AFAQAP et du SMPF.

Du travail du CTP ressort que les deux piliers sur lesquels ce dépistage doit reposer sont l’extension de la couverture du dépistage et l’organisation de ce dépistage. Ces deux aspects prédominent aujourd’hui sur la technique de dépistage primaire à utiliser. Il a donc été décidé que pendant la période de mise en place de l’organisation (5ans ?), le test de dépistage primaire principal du cancer du col resterait le FCU[1].

L’implication et l’expertise des ACP, dans toutes les phases diagnostiques et de dépistage du cancer du col, sont incontestables. S’engager dans la voie de ce dépistage organisé, et en respecter le cahier des charges, permettra d’améliorer le service rendu aux patientes. En facilitant le travail des structures de gestion, notre engagement permettra également de rendre ce dépistage particulièrement efficient. C’est donc bien en faisant nôtre ces règles, que nous pourrons, au sein de l’ACP, basculer progressivement vers d’autres tests de dépistage primaire, en conservant un haut niveau qualitatif et d’intégration des phases de dépistage et de diagnostic. Refuser de s’engager sur cette voie serait à l’évidence, un très mauvais signal que la spécialité donnerait, à la société en général et aux femmes en particulier. Nous ne pourrions plus prétendre à être légitimes dans le dépistage de cette pathologie.

[1] Pour les femmes non répondeuses aux invitations, des modes de dépistages primaire reposant sur la recherche d’HPV (auto-prélèvement vaginal, test urinaire, …) seront utilisés

Pièces jointes