Lettre ouverte aux membres du Bureau de la SFCC

Chers cytopathologistes, chers collègues, chers amis,

Comme vous le savez la recommandation de l’HAS du 11 juillet 2019 sur l’HPV primaire secoue notre profession.

Le devenir des cabinets libéraux dont la filière cytologie gynécologique représente jusqu’à 80% du chiffre d’affaire, la perte dans les CHG et CHU de postes de cyto techniciens et de PH liés à cette activité nous préoccupe, nous alarme…

Si les pathologistes devaient être exclus du programme de dépistage du cancer du col par la mise en place d’appels d’offres nationaux ou régionaux, les 2/3 de notre profession seraient en grave danger économique et la filière gynécologique dans son ensemble serait désorganisée :

Un éparpillement des prélèvements des patientes (test HPV à un endroit, frottis et biopsie, conisation à un autre), des délais de réponses allongés et une perte du maillage territorial en gynécologie (incarné par les hôpitaux généraux et les cabinets de proximité) nuiraient gravement à nos patientes renforçant le sentiment d’inégalité d’accès aux soins des Françaises.

Aussi le SMPF souhaite connaître la position officielle de votre société savante quant à l’avenir de ce pan essentiel de notre métier de pathologiste qu’est la cytologie gynécologique.

 

Bien confraternellement.

 

Le Bureau du SMPF

Pièces jointes