Éditorial

Editorial Février 2017 Appel à Cotisation

Demandez le programme !

 Loin des listes des programmes à rallonge, le SMPF ne défend que deux objectifs :

  1. Nous voulons que, quel que soit le mode d’exercice, les spécificités de notre spécialité soient non seulement reconnues, mais également respectées. L’ACP n’est pas une spécialité comme les autres et souhaiter conserver ses spécificités n’est en aucun cas une position passéiste, ou de repli. D’une part, ces caractéristiques imposent un mode de fonctionnement particulier qui ne peut pas se « fondre » dans une autre spécialité et, d’autre part, elles représentent la « valeur ajoutée » de l’ACP, tant pour nos correspondants que pour nos patients.
  2. Nous voulons que les ACP puissent, dans le futur, continuer à aller au bout de leurs diagnostics et tirer la « substantifique moelle » des prélèvements qui leur sont confiés. La question n’est pas de savoir si tout devra être fait par « un ACP » – il est évident que nous serons amenés à intégrer dans les sites d’ACP des compétences nouvelles – mais que l’ACP reste en tout état de cause le « chef d’orchestre » de l’exploitation du tissu. Il ne s’agit ici, ni d’une volonté d’hégémonie, ni de s’approprier de nouvelles « parts de marché », seulement de conserver à notre spécialité son intérêt principal et la raison pour laquelle la plupart d’entre nous, maintenant et demain, se lancent dans cette spécialité « obscure ». Chaque prélèvement qui nous est confié représente une enquête à part entière, dont la solution n’est jamais connue à l’avance. Oter aux ACP la possibilité d’aller au bout de leur enquête, qui peut être menée en équipe et en s’appuyant sur toutes les compétences et techniques complémentaires nécessaires, revient à ôter tout intérêt à notre exercice. Nous devons également rappeler et convaincre que seuls les ACP ont actuellement les compétences requises pour intégrer l’ensemble des données et conclusions que l’on peut tirer d’un prélèvement tissulaire ou cytologique, et dès lors garantir aux patients une cohérence diagnostique.

Pièces jointes